blogarticlesjuin 16, 2025

RSE et Transition écologique : De nouvelles responsabilités pour les managers de transition

RSE et Transition écologique

Les entreprises vivent une mutation de fond.

Intégrer les enjeux environnementaux et sociétaux dans leur stratégie n’est plus une option : c’est une condition de pérennité, d’attractivité et de conformité réglementaire.

Cette transformation, portée par les exigences de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et de transition écologique, redéfinit les priorités à tous les niveaux. Et les managers de transition sont directement concernés.

Appelés historiquement pour gérer l’urgence, piloter le changement ou redresser une organisation, ils deviennent aujourd’hui des acteurs clés de la transformation durable.

Ils interviennent pour construire des trajectoires compatibles avec les nouveaux impératifs climatiques, sociaux et réglementaires. Un glissement de rôle qui ouvre de nouvelles opportunités… mais qui expose aussi à de nouveaux risques.

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1. Des missions qui évoluent avec les attentes sociétales

Le périmètre d’action du manager de transition s’est considérablement élargi.

Historiquement mobilisé pour piloter la performance économique ou gérer des situations de crise, il est désormais attendu sur sa capacité à intégrer des enjeux extra-financiers dans ses décisions et recommandations.

Face à la pression croissante des parties prenantes — investisseurs, clients, salariés, autorités de régulation — les entreprises confient de plus en plus souvent aux managers de transition un rôle actif dans la transformation durable de leur modèle.

Et cela concerne toutes les fonctions de l’entreprise, y compris les plus opérationnelles comme la finance, les achats ou les ressources humaines.

👉 Un manager de transition DAF, peut par exemple, etre en première ligne pour :

– intégrer des indicateurs ESG dans les tableaux de bord,

– piloter la collecte et la qualité des données extra-financières,

– sécuriser le reporting RSE (notamment dans le cadre de la CSRD),

– accompagner les arbitrages budgétaires liés à la transition (investissements durables, trajectoire carbone, etc.),

– contribuer à la prévention des risques extra-financiers (non-conformité, réputation, litiges…).

Concrètement, selon le contexte, le manager de transition peut être amené à :

Intégrer les critères ESG (environnement, social, gouvernance) dans les feuilles de route stratégiques et les projets de transformation.

Auditer les pratiques internes (achats responsables, gestion énergétique, conditions de travail) et recommander des actions correctives réalistes.

Piloter la mutation de la chaîne de valeur, en repensant les approvisionnements, la logistique ou les processus vers des modèles plus sobres et résilients.

Assurer la cohérence entre les engagements RSE affichés (rapports, politiques, stratégie climat) et la réalité opérationnelle.

Dans certains cas, le manager devient le maillon de confiance entre la direction générale, les métiers et les équipes RSE, pour traduire des ambitions environnementales ou sociétales en actions concrètes, mesurables et soutenables.


2. Une responsabilité accrue face aux risques extra-financiers

Prendre en charge des sujets liés à la RSE ou à la transition écologique, ce n’est pas seulement participer à une dynamique vertueuse : c’est aussi s’exposer à des risques nouveaux.

Car dans ce domaine, les exigences ne cessent de se renforcer, tant du côté réglementaire que sociétal. Et les conséquences d’un manquement peuvent être lourdes.

Le manager de transition peut désormais être mis en cause pour :

Une communication non financière jugée trompeuse, par exemple dans un rapport RSE ou une présentation investisseurs.

Une mauvaise interprétation ou application des textes réglementaires : CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), taxonomie verte européenne, loi sur le devoir de vigilance…

Un risque de greenwashing, en cas d’écart entre les promesses affichées par l’entreprise et la réalité opérationnelle.

Un défaut de vigilance dans la gestion de fournisseurs ou de sous-traitants, notamment sur des enjeux sociaux ou environnementaux critiques.

Dans un contexte où la pression s’intensifie — ONG, actionnaires activistes, régulateurs, médias —, toute décision peut faire l’objet d’un examen critique a posteriori.

Et même sans faute avérée, le simple fait d’être cité ou impliqué dans une contestation peut entraîner des conséquences juridiques et financières importantes.


3. Enjeux juridiques et couverture assurantielle : un cadre à adapter

Face à l’élargissement des missions et des risques, le cadre assurantiel traditionnel du manager de transition ne suffit plus.

La plupart des contrats RC Pro classiques ne couvrent pas (ou mal) les décisions liées à la RSE, aux critères ESG, ou aux enjeux de durabilité.

Or :

Les décisions stratégiques en matière de transition écologique sont de plus en plus exposées : contestation d’une trajectoire climat, impact d’une transformation sur l’emploi ou sur la chaîne d’approvisionnement…

Les responsabilités peuvent concerner des dommages indirects ou différés (ex. : pollution identifiée des mois plus tard, conflit social latent, problème de traçabilité ou d’éthique).

La responsabilité personnelle du manager peut être engagée, notamment si l’on estime qu’il a manqué à son devoir de conseil ou à son obligation de vigilance.

C’est pourquoi il devient impératif d’adapter sa couverture d’assurance à ce nouveau contexte.

Une RC Pro sur-mesure doit désormais intégrer :

✔️ La prise en charge des risques RSE, qu’ils soient liés à la stratégie, à la conformité ou à la gouvernance.

✔️ Une garantie post-mission étendue, car les recours peuvent survenir bien après la fin de l’intervention.

✔️ Une protection spécifique contre les litiges ESG ou les accusations de greenwashing, même sans faute reconnue.

✔️ Une assistance juridique dès la mise en cause, pour éviter d’avoir à supporter seul les frais de défense.


Conclusion : Anticiper les nouveaux risques de la transformation écologique

La transition écologique est bien plus qu’un changement de cap.

C’est une nouvelle matrice stratégique, réglementaire et réputationnelle pour les entreprises.

Et pour les managers de transition qui les accompagnent.

Être au cœur de cette mutation est une opportunité : celle de jouer un rôle clé dans la construction d’un modèle économique plus responsable.

Mais c’est aussi une source d’exposition nouvelle, qu’il ne faut pas sous-estimer.

Dans ce contexte, s’assurer n’est plus une formalité administrative.

C’est un levier de protection personnelle, une sécurisation de votre parcours professionnel, et un gage de crédibilité face à des clients de plus en plus exigeants.


Comment convaincre vos investisseurs

Convaincre vos investisseurs est essentiel pour garantir le succès de votre levée de fonds. Pour ce faire, mettez en avant le potentiel de croissance et de rentabilité de votre projet de manière convaincante. Commencez par une présentation claire de votre vision et de votre proposition de valeur unique. Mettez en évidence les opportunités de marché que vous comptez saisir et expliquez comment votre entreprise est bien positionnée pour réussir. Utilisez des données tangibles pour étayer vos arguments, telles que des études de marché, des projections financières solides et des témoignages clients. En montrant que vous avez une stratégie solide et une équipe compétente pour la mettre en œuvre, vous renforcerez la confiance de vos investisseurs dans votre projet.

Chez Galileo Lab, nous anticipons ces évolutions.

Nous avons conçu une RC Pro spécifiquement pensée pour les managers de transition exposés à des enjeux RSE, ESG et environnementaux.

→ Une garantie post-mission renforcée

→ Une couverture des décisions stratégiques et des engagements climat

→ Une protection contre les risques de mise en cause sur les sujets de conformité et de réputation

→ Une assistance juridique intégrée, dès les premiers échanges contradictoires

→ Contactez un expert pour faire le point sur votre couverture actuelle.

→ Souscrivez en ligne en 3 minutes.


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